Splendeur de l’artisanat de Teotihuacan

Dieu de Teotihuacán

La cité des Dieux bruissait de dizaines d’activités de productions artistiques spécialisées. Les canons artistiques observés dans la taille de la pierre, le travail de l’os et du coquillage, les décors des vases en céramique ou les puissants messages idéologiques contenus dans les peintures murales, prouvent qu’une partie importante de la production était contrôlée par l’Etat.

Les sculptures représentant des figures humaines suivent ainsi un modèle stylistique spécifique, tant au niveau de la facture que des proportions du corps et du visage. Bien que des matières premières différentes aient été choisies pour les réaliser, telles les diorites, la jadéite ou le basalte, toutes semblent représenter des individus peu reconnaissables.

La peinture murale suit également un modèle bien défini. Au cours du temps, les couleurs, les tons et les lignes des dessins n’ont que légèrement évolué. Même s’il existe des variantes dans les thèmes traités, on peut observer un certain nombre de constantes dans les matériaux, comme l’utilisation de mica dans la pâte de stuc, une matière première exotique dont le contrôle et la distribution dépendaient de la classe politique.

Les apports des artisans arrivés avec les milliers d’immigrants à Teotihuacan ont été considérables. Ceux-ci furent également obligés de suivre les canons stricts (matériels et stylistiques) qui étaient imposés. A l’intérieur de leurs maisons, ils semblent cependant avoir laissé libre cours à leurs anciennes habitudes. Ainsi, dans le « quartier de Oaxaca » ont été retrouvées de nombreuses preuves de production et d’utilisation de certains éléments caractéristiques des vallées centrales d’Oaxaca, comme la céramique grise ou les urnes funéraires.

Pyramide de la Lune
Pyramide de la Lune

Article mis en ligne par Martin KURT le 13-03-2010.

Articles complémentaires


Share |


Fleche retour bas